Poison d'amour
Nous on s'aimait, on s'adorait
Électrisés dès qu'on se touchait
On s'est laissé tenter, on l'a fait
Toi tu étais pure,
Moi je ne l’étais plus
Sous le feu de passion
On a penser comme des cons
Qu'on pouvait s'en passer.
C'était à moi de protéger.
Moi qui t'aimais tant
Je paie en cet instant
Quand le diagnostic est tombé
"Mademoiselle, monsieur, vous avez le HIV"
Ce poison qui te tue a petit feu
Ce poison qui nous aura tout les deux
Moi qui était raide dingue de tes yeux
Voir son étincelle s'en aller peu à peu
Je crois que je deviens fou
J'ai trahis, toi ce qui était tout
Implorant ton pardon
Tu gardes ta main dans la mienne
Occulte ce poison
tu veux vivre tes derniers jours en carpe diem
Et quand la mort t'arracha a moi
Elle a aussi pris mon cœur avec toi.
Ne me laisse pas ici
Fermer les yeux, douce nuit
Ma belle au paradis
A mon tour me voilà parti.......
Désir
juste dans tes bras
un moment de pur douceur
juste au fond de moi
sentir les battements de mon coeur
et tout contre mon corps
te sentir entrer
du bout de tes doigt
te sentir me caresser
m'enflammer, complètement dingue de toi
envie de t'attraper
envie de me venger
te rendre tout le plaisir
mais pour le moment mourir de désir
Mon être se tort dans tout les sens
Tu affoles tous mes sens
Sentir ta bouche entre mes cuisses
Et ma raison mourir aux abysses.
Violentes vagues de plaisir
Violentes vagues de désir
J'attrape et froisse les draps
Faute de pouvoir te serrer dans mes bras.
je suis la, impuissante
Mais je suis la bien consciente
Attendant bien gentillement
Que veuille bien me prendre mon amant
L'occasion se présente
et je me joue pas l'absente
Quand voilà mon tour
De te donner le souffle court.
La douce vengance que voilà
De ma langue m'emparer de toi
mes mains glissent
vont et vienne entre tes cuisses
j'ecoute attentivement
Quand je m'applique consciencieusement
J'attends que tu t'empare de moi....
juste dans tes bras
juste au fond de moi
sentir tes mouvements en douceur
Écorchée vive
Écorchée vive
Philosophie de douleurs vives
Toujours douter de moi
Rien dire. Le silence a toujours fait parti de moi.
Des larmes libératrices
Et si c'était la mon unique vice?
être écorchée vive
Peut être peur du bonheur
Car j'ai appris qu'un jour
On arrache l'amour
Du plus profond de nos cœurs?
On se sent mourir
Par ce poison ravageur: Souvenirs....
Écorchée vive
Philosophe d'une douleur Vive
Prête a tomber
Pour toujours me relever
Ne pas montrer cette fille peureuse
Cacher toute ma fragilité
fragile mais forte et courageuse
Au profond de mon âme résonne une vérité
Celle de l'envie d'avancer
Celle de toujours donner
Celle de toujours pardonner
Faut dire que je me suis préparée
Bien avant d'être quittée
Faut dire que je me suis préparée
A me voir encore tomber
Faut dire que je le savais
De voir toutes ces promesses s’évaporer
Au profond de mon âme je ne cache qu'une vérité
Écorchée vive
Fragilité et férocité
Philosophie de douleurs si vives
Cœur de louve prête au combat
Mes douleurs avec toi un instant au passé
Profite de cette trêve, enfin en sérénité.
Mais mon cœur de louve se tient prêt a réparer les dégâts.
L'amour de la douleur
Nahani
je n'oublie pas toutes ces nuits
Je n'oublie pas la forêt
je veux cesser de souffrir, oublier qui j’étais
Quand j’étais près de Lui, Lui aussi m'a trahit.
Tu es en moi à jamais
Je serai Louve à jamais
Je ne cherches qu'à nous protéger
Nous protéger toi et moi
De tout mes rêves et mes espoirs
Qui me rende folle de désespoir
Car tout ce que nous voulons n'est qu'utopie
Mais je n'oublie pas toutes ses nuits
Où tu étais la pour moi
Où tu a guidé ma route
Tu es mon âme, tout ce que j'ai en moi
Ma lumière dans le doute
Te protéger toi
Car tu es mon seul trésor en moi
Tu es tout ce qui fait moi
Trop souvent trahi
Trop souvent sali
Alors Nahani
Repose toi
C'est a mon tour de veiller sur toi.
Je serai loup, çà veut dire être libre
A jamais loup, mon coeur vibre.
Toi et moi ne faisons qu'un
Louves,
Coeur de louves
Toi et moi sinon rien.
être une femme
Viol
Toujours eu le coeur pur.
J'ai jamais eu dans l'idée
Que les hommes puisse avoir tant de méchanceté
Le chute a été dure
Quand un 15 janvier 2006 en soirée
J'ai été abusé.
Je ne parlerai pas des circonstances
Car elle ne ranime que les souffrances
D'une épreuve traversée seule
Où sur mon âme reste imprimé ce linceul
Seul au monde face à çà
Persuadé que la faute venait de moi.
Je n'ai rien dit autour de moi.
Pourtant mon comportement avait changé
Mais on a mis çà sur le compte de la maturité.
Comment mettre des mots?
Sur de tels douleurs et de tels maux?
Pourtant un mot il y en a un
Mais je trouves qu'il n'exprime pas bien
L'horreur de la chose
Dont jamais une femme ne doit se sentir la cause.
Quand un homme fait preuve de violence
Vous prend par la force
vous salis au plus profond de votre intimité
C'est comme si on arrachait l'ecorce
De ce qui fait votre feminité
Comme si cela ne suffisait pas
Il y a les insanités
"Sale pute tu ne m'echappera pas
Prend çà tu l'a bien merité
arrête de te défendre je sais que t'aime ma queue en toi."
J'essaie encore d'oublier les mots, l'offense
5... 5 fois il a recommencé.
Jusqu'a ce que l'instinct reprenne le dessus
il doit encore porter sur sa verge, la cicatrice de mon refus...
j'ai encore des comportement que je m'explique pas
Toujours peur à chaque nouveaux bras
Prete a rendre coup pour coup
c'est de la, que je suis devenue Louve.
Dialogue à mon propre coeur
Ô toi mon cœur,
reste bien au fond de ma poitrine
tu sais ce qui me chagrine
C'est que tu n'ai jamais peur
Jamais peur d'aimer
jamais peur de trop vite t'attacher
Jamais peur de me livrer
Jamais peur de m'abandonner
jamais peur de pardonner
A celui qui vient a peine de me charmer.
A mes dépends, tu le sais.
Ô toi mon cœur
Tu sais combien çà fait mal
Tu connais cette Douleur
D'aimer sans avoir l’égal.
Ô toi mon cœur reste bien sage
Laisse le prouver qu'il nous aime
Pour éviter la peine
Je te laisserai en cage
Pour préserver mes trésors
Même si je t'entends soupirer quand je dors.
Ô toi mon coeur tu es si fragile
Je ne serai plus si docile
Je n'écouterai plus tes plans sur la comète
Tais toi, et écoute un peu ma tête.
Ô toi mon coeur
Laisse moi vivre et faire ce qui doit se faire
Prudence est cette peur
Tu ne dois pas la taire.
Parce que je sais qu'un jour
On ne s'en relèvera pas
Et que du Grand amour
plus jamais, on le voudras.